une industrie en quête d'un public Derrière un cinéma au passé glorieux, le constat fait froid au dos. Des scenarios pauvres aux réalisations médiocres, le septième art sénégalais loin d’être mauvais n’arrive plus à séduire. Si ce n’est pas des erreurs techniques ou de mise en scène, la créativité dans ce monde de l’imaginaire est infestée de « déjà vu ». Des costumes aux gestuelles rien ne semble correspondre. Acteurs sans talents et réalisations sans contenus captivants. La fiction sénégalaise n’est là que pour vendre un « produit » Telle une friandise, c’est le genre préféré des novices. Ils se l’arrachent comme des mouches. La comédie envahie le petit écran. Pourtant ce genre cinématographique reste le moyen privilégié pour faire passer un message sans heurter. Même si sa mission principale est de faire rire. Au Sénégal les frisés en la matière ne semblent pas en maitriser tous les rouages. A travers ces spectacles on dirait être en face d’une société