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Makéna, le multidimensionnel

Il est parti Oumar Makéna Diop à jamais, cette fois-ci pas sur son TGV encore moins en France ou même Portugal  mais aux cieux dira-t-on. Un rendez-vous a jamais programmé manqué pour toujours. L’homme avec les « longues jambes » a fait briller le cinéma sénégalais à travers le monde. Une voix chancelante au rythme captivant mais qui émerveille au contact du petit écran. De Soriba dans les terres étrangères de France au  TGV de rambo pour le ramener à Souli le dernier souffle, Makéna se perd finalement  à Dakar aux terres de ces ancêtres. 

Alors que le Sénégal célèbre le théâtre Dakar aura eu le privilège de le voir mourir. Ironique peut être mais c’est ainsi qu’on puisse le dire pour un homme parti longtemps pour vivre son art ailleurs. Sa passion pour le cinéma l’a mené dans divers régions du monde mais il ne pouvait pas se contenter que de cela. Il fallait qu’il image par le verbe et la musique. Avec Catherine ruelle il a conçu pour racines noirs le projet ciné-contes. C’est un voyage dans l’imaginaire dit-il, une initiation a d’autres cultures et d’autres manières de voir le monde grâce à une pérégrination ludique à travers les histoires et la musique.

J’ai attendu qu’il s’en aille pour me permettre de le découvrir. Je l’ai connu certes  mais à travers  le petit écran. Tout ce j’ai vu c’est son physique d’acteur, un grand homme noir, aux yeux marrons, qui apparait bien dans sa casquette de militaire et ses petites loques. Désormais j’ai arrêté d’imaginer  cet Interview  qui ne sentira  le point  l’odeur du réel.

Je le regarde dans ces interviews réaliser avec d’autres, avec la même posture jambes croisés, voix raisonnante, il explique son monde à travers regards et gestes. Amusé à chaque fois il explique l’anecdote des « longues jambes ». C’est ma mère qui ne cessait de me dire que j’avais les longues jambes. Je ne comprenais pas parce que les miens n’étaient pas longs. Mais elle faisais référence ces jambes qui suivait l'oncle conteur dans ses aventures aussi loin qu'elles puissent les menées.

Libre à travers  l’art...

Guidé par sa passion Makéna  a voyagé, pour conter, Le début d’un voyage qui prépare à une suite d’image c’est comme cela qu’il définit le conte. Sa bouche raconte non seulement des histoires mais  retrace un processus et une histoire de sa vie.

« Moi je suis un petit sénégalais né au Sénégal d’une famille de griot »

Je suis un petit griot qui a connu à liberté très tôt. Déjà à 7 ans je m’échapper  je parcourais les rues, j’allais écouter mon oncle qui était un conteur populaire. Le soir je rentrais me couchais avec de longs de soupir par ce que j’avais écouté des histoires qui me titillais l’esprit »

« C’est cela qui m’a donné l’envie d’être conteur parce que je suis griot de naissance et je voulais transmettre des histoires. Ma vie c’est de transmettre des histoires je l’ai reçu en héritage c’est une passion. C’est très important de faire une chose qui nous passionne, c’est out a fait infernale de faire des choses parce qu’on est obligé. Mais faire quelque chose qui vous passionne c’est le meilleur des choses. »


 

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