Sous le titre « fils » l’institut français a mis en scène Ce vendredi17 avril, le long métrage du réalisateur tunisien Mehdi Barsaoui à 20h30. Dans un cadre très dramatique le film retrace l’histoire de deux parents qui veulent à tout prix sauver leur fils.
Alors que de temps à autre certains retardataires arrivent. Les cinéphiles semblent concentrés sur le film et s’en passent du grincement de la porte. Cette fiction laisse voire des parents et un service médical qui font une course contre la montre pour sauver un enfant. Disposés à donner de leurs organes aucun des deux parents n’est compatible pour venir au secours de Aziz. Mais au-delà de cette aspect les analyses effectuées révèlent que Farés Ben Youssouf n’est pas le père de Aziz.
Dans ce décor désertique du Tataouine, le film s’inscrit dans un champ assez restreint qui fait plus ressortir l’hôpital, ces routes désertiques et une à deux fois une mosquée, un restaurant. La religion musulmane sert de décor musicale et visuel (la prière et l’appel à la prière est présente sur les différents lieux).Ce que Mehdi Barsaoui réussit le mieux avec #UnFils, c’est de toucher le spectateur avec le drame des deux personnages: une famille tunisienne moderne dont le fils est entre la vie et la mort suite à une attaque terroriste.#Tunisie #Terrorisme https://t.co/lXH0bQv6xQ pic.twitter.com/CJKdXTAFi5
— Le Petit Septième (@LePetitSeptieme) July 1, 2020
Entre émancipation masculine, paternité, les abus contre les femmes, la corruption qui sévit chez les agents du service public et le kidnapping d’enfants Mehdi Barsaoui fait ressortir autant de problématiques qui gangrènent la société tunisienne moderne. Mais le thème récurrent dans cette fiction qui fait jaillir des éclats de rires parfois dans la salle, c’est le don d’organe. Le film recense les soucis qui entourent ce phénomène, « La culture du don d’organes n’est pas répandu dans le pays », « nos lois interdisent le don d’organes hors du cercle familiale direct » affirme le médecin alors qu’il s’adresse aux parents qui ne semblent pas trouver de solutions. Autour du don d’organes, la vente d’enfants, la guerre du Libye, la corruption et des cliniques qui agissent dans la clandestinité.
Entre mauvaise décision, colère
amertume et regrets les rideaux se referment sur un père qui regarde un autre
père sauver son fils. Mehdi laisse donc libre cours aux spectateurs d’imaginer
une fin pour Meriem, mère et épouse qui se bat dans cette société ou les
lois ne lui sont guère favorables. Une fin pour Farés ben Youssouf ce père qui
n’est désormais qu’un père de cœur.
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